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Indemnité de licenciement du salarié en CDI
Le salarié licencié peut obtenir une indemnité de licenciement sous certaines conditions. Vous souhaitez savoir comment se calcule cette indemnité ? Nous vous présentons les informations à retenir.
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Légale, c’est-à-dire prévue par le code du travail
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Conventionnelle, c’est-à-dire prévue par un accord collectif
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Contractuelle, c’est-à-dire prévue par le contrat de travail
L’indemnité de licenciement est accordée, sous certaines conditions, au salarié en CDI pour compenser la perte de son emploi.
Elle peut être d’origine :
Cette indemnité est versée par l’employeur.
Ces conditions varient en fonction du motif de licenciement et de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise.
Motifs du licenciement
L’indemnité de licenciement est due au salarié en CDI qui fait l’objet d’un licenciement pour motif personnel ou économique.
En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, l’indemnité n’est pas versée. Toutefois, des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l’entreprise peuvent prévoir le versement de cette indemnité.
L’indemnité est également due en cas de cessation ou de dissolution de l’entreprise (sauf cessation pour force majeure).
En cas de décès d’un salarié en cours de procédure de licenciement, l’indemnité doit être versée aux ayants droit.
Ancienneté
Pour bénéficier de l’indemnité, le salarié licencié doit justifier d’au moins 8 mois d’ancienneté ininterrompus au service du même employeur. Ce calcul s’effectue à la date d’envoi de la lettre de licenciement.
Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l’entreprise peuvent prévoir une ancienneté inférieure.
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soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement,
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soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.
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1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans
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1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté après 10 ans
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soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement,
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soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.
- Simulateur de l’indemnité de licenciement
Montant de l’indemnité
L’indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.
L’indemnité ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté.
L’ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.
En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.
Calcul du salaire de référence
Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :
Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l’arrêt.
Calcul de l’ancienneté
L‘ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.
Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l’indemnité est calculée proportionnellement à la durée pendant laquelle il a travaillé à temps plein et à temps partiel.
Le congé parental d’éducation à temps partiel est considéré comme une période de travail à temps plein.
Montant de l’indemnité
L’indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.
L’indemnité est au moins égale aux montants suivants :
Calcul du salaire de référence
Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :
Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l’arrêt.
Calcul de l’ancienneté
L’ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.
En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.
Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l’indemnité est calculée proportionnellement à la durée pendant laquelle il a travaillé à temps complet et à temps partiel.
Le congé parental d’éducation à temps partiel est considéré comme une période de travail à temps plein.
Un simulateur vous permet d’estimer le montant de l’indemnité minimale de licenciement :
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Contrepartie pécuniaire prévue en cas de clause de non-concurrence
Oui l’indemnité de licenciement, qu’elle soit d’origine légale, conventionnelle ou prévue par le contrat de travail, peut être cumulée avec les indemnités suivantes :
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2 fois le montant de la rémunération brute que vous avez perçue l’année précédant votre licenciement
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Moitié de l’indemnité de licenciement que vous avez perçue
L’indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l’emploi) est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.
Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.
Si vous avez reçu un montant supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :
Les services fiscaux retiendront la solution qui vous est la plus favorable.
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Montant de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement dû au salarié licencié
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Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales
L’indemnité de licenciement peut être exonérée de cotisations sociales, de CSG et de CRDS dans certaines conditions.
Cotisations sociales
La fraction de l’indemnité de licenciement exonérée d’impôt sur le revenu est également exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 82 272 € .
CSG et CRDS
L’indemnité de licenciement est exonérée de CSG et CRDS selon la plus petite des 2 limites suivantes :
- Pour des informations complémentaires sur l’exonération fiscale des indemnités :
Service d’information des impôtsPar téléphone :
0809 401 401
Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.
Service gratuit + prix appel
- Pour des informations complémentaires sur l’exonération fiscale des indemnités :
Service d’information des impôtsPar téléphone :
0809 401 401
Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.
Service gratuit + prix appel
- Pour des informations complémentaires sur l’exonération de cotisations sociales :
Urssaf
- Pour des informations complémentaires sur l’exonération de cotisations sociales :
Urssaf
- Simulateur : Simulateur de l’indemnité de licenciement
- Outil de recherche : Rechercher une convention collective
- Code du travail : articles L1234-9 à L1234-11
Conditions d’attribution - Code du travail : articles R1234-1 à R1234-5
Calcul de l’indemnité - Code du travail : article L3123-5
Calcul de l’indemnité (alternance entre temps plein et temps partiel) - Code de la sécurité sociale : article L242-1
Exonérations de cotisations sociales - Code général des impôts : articles 79 à 81 quater
Exonérations fiscales