Service public
Comment faire pour embaucher un salarié étranger ?
L’employeur qui souhaite embaucher un étranger doit vérifier s’il a le droit de travailler en France. L’étranger doit avoir une autorisation de travail ou être originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).
Avant d’embaucher un étranger, l’employeur doit vérifier si le candidat a le droit de travailler en France.
L’employeur doit ensuite suivre les formalités d’embauche habituelles.
Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole).
Pour travailler en France, un salarié étranger doit avoir une autorisation de travail.
Cependant, certains étrangers peuvent être dispensés en fonction de leur statut ou de la durée de leur mission.
La carte de résident (ou carte de résident longue durée – UE) autorise le travail.
Le visa de long séjour valant titre de séjour (ou le titre de séjour) “vie privée et familiale” autorise le travail.
La carte de séjour “passeport talent” ou “passeport talent (famille)” autorise le travail.
Les cartes “salarié détaché ICT”, “salarié détaché mobile ICT”, “salarié détaché ICT (famille)”, ” salarié détaché mobile ICT (famille)” autorisent le travail.
La carte de séjour “stagiaire ICT” autorise le travail.
Le visa de long séjour, la carte de séjour étudiant ou “étudiant programme de mobilité” permet d’exercer toutes les professions dans la limite de 60 % de la durée annuelle du travail (964 heures).
Si vous souhaitez travailler au-delà de cette limite, vous devez demander une autorisation provisoire de travail (APT) avant de débuter votre activité.
La carte de séjour recherche d’emploi ou création d’entreprise autorise le travail.
L’étudiant ou le chercheur qui souhaite compléter sa formation par une 1ère expérience professionnelle doit avoir une rémunération au moins égale à 2 518,42 € .
Le titre de séjour “Bénéficiaire de la protection subsidiaire” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire de la protection subsidiaire” autorise le travail.
Le titre de séjour “Bénéficiaire du statut d’apatride” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire du statut d’apatride” autorise le travail.
Ce titre de séjour autorise le travail.
Le “visa vacances-travail” fait bénéficier automatiquement de l’autorisation de travail.
Dans cette situation, en complément du “visa vacances-travail”, il faut demander une autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.
Le praticien étranger doit avoir un diplôme, un certificat ou un autre titre permettant l’exercice dans le pays d’obtention de cette qualification. La décision d’affectation du ministre chargé de la santé dans un établissement de santé doit être présentée.
L’étranger peut être embauché s’il détient une autorisation de travail valable pour l’emploi qu’il va occuper quel que soit le type de contrat.
L’étranger ne peut pas obtenir de première autorisation de travail d’un étranger salarié en France pour un contrat visant à favoriser l’emploi (contrat d’apprentissage, contrat parcours emploi compétence, contrat de professionnalisation).
Cependant, le mineur pris en charge par l’ Ase avant 16 ans peut obtenir cette autorisation pour une première demande s’il conclut un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
L’employeur doit vérifier lors de l’embauche que le futur salarié a un titre de séjour en cours de validité valant autorisation de travail.
Il doit contrôler son authenticité auprès du préfet de département du lieu d’embauche ou du préfet de police à Paris.
Cette vérification n’a pas à être effectuée lorsque l’étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi de Pôle emploi.
Cette démarche doit être effectuée au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche.
Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l’obligation de l’employeur de s’assurer de l’existence de l’autorisation de travail est considérée comme remplie.
Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.
L’embauche d’un salarié étranger qui a une carte de séjour étudiant ne peut intervenir qu’après déclaration auprès de la préfecture.
Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.
L’autorisation de travail est accordée si la demande respecte les conditions cumulatives liées à l’emploi proposé, à l’employeur, au métier exercé et à la rémunération.
Si la personne concernée ne détient pas de titre de séjour autorisant le travail, son futur employeur doit alors demander une autorisation de travail.
Cette demande doit être faite en ligne.
La décision est ensuite notifiée à l’employeur ou à son mandataire.
En cas d’accord, les autorisations de travail sont adressées à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Cette transmission ne concerne que les contrats d’une durée supérieure à 3 mois et les contrats de travail saisonniers.
Après délivrance de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder aux formalités d’embauche habituelles.
-
Des documents exigés lors de la 1re entrée en France du travailleur ou du salarié détaché
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De l’autorisation de travail de la 1re admission au séjour en tant que salarié
Lorsque l’autorisation de travail est accordée, l’employeur doit payer une taxe dont le montant est fixé en fonction du niveau de rémunération du travailleur étranger.
Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :
Montant du salaire mensuel brut |
Montant de la taxe |
---|---|
Inférieur ou égal à 1 678,95 € ( Smic ) |
74 € |
Entre 1 678,95 € et 2 518,42 € |
210 € |
Supérieur à 2 518,42 € |
300 € |
Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :
Montant du salaire |
Montant de la taxe |
---|---|
Inférieur à 4 197,38 € |
55 % du salaire mensuel brut |
Supérieur ou égal à 4 197,38 € |
2 308,56 € |
L’employeur doit payer la taxe dans les 3 mois suivant la délivrance :
L’employeur paye la taxe à l’ Ofii qui lui envoie un avis de paiement. La taxe doit être payée dès réception de l’avis et ce, même si le salarié n’est pas encore arrivé sur le territoire français.
- Immatriculation d’un salarié étranger
En complément de la DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.
Situation |
Amende (montant fixe) |
Peine de prison (peine fixe cumulée avec l’amende) |
---|---|---|
Fraude ou fausse déclaration pour obtention ou tentative d’obtention d’un titre de séjour |
3 000 € |
1 an |
Embaucher ou conserver en toute connaissance de cause à son service un étranger sans titre de séjour |
15 000 € par étranger concerné |
5 ans |
Embaucher ou conserver en toute connaissance de cause à son service un étranger sans titre de séjour en bande organisée |
100 000 € par étranger concerné |
10 ans |
Avoir recours en toute connaissance de cause directement ou indirectement, aux services d’un employeur d’un étranger non autorisé à travailler |
15 000 € par étranger concerné |
5 ans |
Pour travailler en France, un ressortissant de l’Espace économique européen n’a pas besoin d’autorisation de travail.
L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.
Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole).
En complément de la DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.
La France a conclu des accords avec la Suisse, Monaco, Andorre et Saint-Marin.
Pour travailler en France, un Suisse, un Monégasque, un Andorran ou un Saint-Marinais n’a pas besoin d’autorisation de travail.
L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.
Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole).
En complément de la DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.
- Autorisation de travail d’un étranger salarié en France
- Passeport talent : carte de séjour pluriannuelle d’un étranger en France
- Carte de séjour – Recherche d’emploi/création d’entreprise
- Immatriculation à la Sécurité sociale pour un salarié qui arrive en France
- Procédure et formalités d’embauche d’un salarié
- Portail du gouvernement sur la préparation au Brexit
Source : Premier ministre
- Téléservice : Demander en ligne une autorisation de travail pour embaucher un étranger
- Formulaire : Cerfa n°13396 : N°2041-AS : Attestation de résidence fiscale française des travailleurs frontaliers franco-suisses
- Autorisation de travail d’un étranger salarié en France
- Passeport talent : carte de séjour pluriannuelle d’un étranger en France
- Carte de séjour – Recherche d’emploi/création d’entreprise
- Immatriculation à la Sécurité sociale pour un salarié qui arrive en France
- Procédure et formalités d’embauche d’un salarié
- Code du travail : article R5221-1 à R5221-7
Autorisation de travail - Code du travail : articles R5221-41 à R5221-46
Procédure d’authentification du titre de séjour - Code du travail : articles L8256-1 à L8256-8
Sanctions - Code du travail : articles L5224-1 à L5224-4
Peines complémentaires - Code du travail : articles L8253-1 à L8253-7
Contribution spéciale - Code du travail : article R5221-3
Liste des documents valant autorisation de travail - Code du travail : articles R5221-17 à R5221-22
Accessibilité aux contrats d’apprentissage et de professionnalisation aux mineurs pris en charge par l’aide sociale à l’enfance - Code du travail : articles R1221-1 et R1221-2
Immatriculation du salarié - Code du travail : articles D1221-23 à D1221-27
Contenu du registre unique du personnel - Code du travail : article L5221-8
Dispense de vérification pour les demandeurs d’emplois - Code du travail : article L5221-9
Déclaration nominative concernant les étudiants - Code du travail : article D5221-21-1
- Arrêté du 1er avril 2021 fixant la liste des pièces à fournir pour obtenir une autorisation de travail
- Arrêté du 1er avril 2021 relatif à la délivrance, sans opposition de la situation de l’emploi, des autorisations de travail aux étrangers non européens