Service public

Discrimination au travail

Aucun salarié ou agent public ne peut être discriminé au travail en matière d’embauche, de formation, de salaire…. Il peut s’agir de discrimination raciste, sexiste, homophobe, par l’âge ou selon l’état de santé. Les discriminations pour les opinions politiques ou syndicales sont également interdites.

    Motifs de discrimination

    Il y a discrimination lorsque l’employeur traite différemment ses salariés en fonction de :

    • Âge

    • Apparence physique

    • Caractéristiques génétiques

    • Domiciliation bancaire

    • État de santé

    • Grossesse

    • Handicap

    • Identité de genre

    • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

    • Lieu de résidence

    • Mœurs

    • Nom

    • Opinions philosophiques

    • Opinons politiques

    • Orientation sexuelle

    • Origine

    • Particulière vulnérabilité liée à la situation économique

    • Perte d’autonomie

    • Race prétendue, ethnie, nationalité  : appartenance ou non-appartenance

    • Religion : croyance ou appartenance ou non-appartenance

    • Sexe

    • Situation de famille

    • Syndicalisme

    Cas concernés

    La discrimination au travail peut intervenir à plusieurs étapes :

    • Embauche d’un nouveau salarié

    • Licenciement d’un salarié

    • Renouvellement d’un contrat

    • Mutation ou promotion à un autre poste en interne

    • Détermination du salaire et des autres modes de rémunération

    • Formation

    • Reclassement

    • Détermination des tâches confiées au salarié

    Les salariés, les stagiaires et apprentis sont protégés contre les discriminations.

    À noter

    aucun salarié ne peut être sanctionné ou licencié pour avoir relaté des faits de discrimination.

    Respect de la vie privée

    Les informations demandées à un candidat lors d’un recrutement doivent uniquement permettre d’évaluer ses compétences.

    L’employeur est en tenu de respecter certaines règles en matière de sélection des candidats. Il ne doit pas poser de questions injustifiées sur la vie privée, notamment si les informations demandées peuvent constituer un motif de discrimination : questions sur les pratiques religieuses, la situation matrimoniale…

    Par exemple, une candidate à un emploi n’est pas tenue de révéler son état de grossesse.

      L’employeur est tenu de respecter la vie privée de son personnel. Il ne peut pas recueillir de renseignements sur les opinions politiques ou syndicales de ses salariés ou sur leurs orientations sexuelles par exemple.

      Une salariée doit révéler sa grossesse à son employeur uniquement avant de partir en congé maternité.

        Une différence de traitement peut, dans certains cas, justifier le refus d’une embauche ou toute différence de traitement professionnel. Cette différence de traitement doit répondre à une exigence professionnelle essentielle.

        Ainsi, les activités suivantes peuvent être expressément réservées à une femme ou un homme :

        • Artistes devant interpréter un rôle masculin ou féminin

        • Mannequins chargés de présenter des vêtements et accessoires

        • Modèles masculins et féminins pour des photographies

        Pour des raisons de sécurité et protection de la santé des travailleurs, l’accès à certains emplois peut être interdit à des travailleurs trop jeunes et/ou trop âgés.

        D’ailleurs, l’emploi de jeunes en dessous d’un certain âge est interdit par la loi dans certains cas (en cas de travail de nuit, par exemple).

        Il est également possible de fixer un âge maximum pour le recrutement. L’âge fixé doit tenir compte de la nécessité de maintenir la personne embauchée à son poste pendant un certain temps avant sa retraite et de la formation requise.

        D’autres différences de traitement peuvent être prévues par la loi. Par exemple :

        Si votre situation nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie.

        En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.

        En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17.

        Vous pouvez également contacter le 112.

        Où s’adresser ?

        Police secours – 17 (par téléphone)

        Par téléphone

        Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

        Vous pouvez aussi composer le 112.

        Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

        Où s’adresser ?

        Numéro d’urgence européen – 112

        112

        Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

        24h/24h et 7j/7

        Appel gratuit

          Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

          Où s’adresser ?

          Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

          Par SMS au 114

          Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

          Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

          Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

          Contact possible via :

          Visiophonie : Je communique en langue des signes

          Tchat : Je communique par écrit

          Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

            Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

          • Signaler une discrimination

            Si vous êtes victime de discrimination au travail, vous pouvez signaler les faits aux représentants du personnel et au comité social et économique (CSE).

            Vous ne pouvez pas être sanctionné pour avoir dénoncé ces faits, sauf si la dénonciation est basée sur des faits imaginaires.

            Vous devez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

            Où s’adresser ?

             Commissariat 

            Où s’adresser ?

             Gendarmerie 

            La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.

            La plainte est ensuite transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

              Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

              Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              La lettre doit préciser les éléments suivants :

              • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

              • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

              • Noms et adresses des éventuels témoins de l’infraction

              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

              • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats …

              • Volonté de se constituer partie civile

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

              Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

              Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

              Toute discrimination est passible de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

              Un salarié peut saisir le conseil des prud’hommes pour régler tout conflit sur un cas de discrimination. Par exemple, pour contester un refus de promotion.

              Un candidat à un emploi peut aussi saisir les prud’hommes pour contester son refus d’embauche.

              Où s’adresser ?

               Conseil de prud’hommes 

              Si vous pensez être victime d’une discrimination, vous pouvez saisir le Défenseur des droits :

              Vous pouvez prendre rendez-vous avec un délégué du Défenseur des droits.

                Où s’adresser ?

                Défenseur des droits

                Par téléphone (information générale)

                09 69 39 00 00

                Coût d’un appel local

                Du lundi au vendredi de 8h à 20h

                Par courrier (pour saisir le Défenseur des droits) Par courrier gratuit, sans affranchissement

                Défenseur des droits

                Libre réponse 71120

                75342 Paris cedex 07

                Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                Par messagerie

                Accès au  formulaire de contact 

                  Un agent public ne doit faire l’objet d’aucune discrimination, notamment de la part de sa hiérarchie, en raison de ses opinions, son sexe, son origine ou son état de santé.

                  Cette interdiction s’applique aussi bien au recrutement qu’au déroulement de carrière et concerne les fonctionnaires comme les contractuels.

                  La liberté d’opinion implique qu’aucune discrimination ne peut être faite entre les agents en raison de leurs opinions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses.

                  Un agent public peut adhérer au syndicat de son choix.

                  La carrière d’un agent candidat ou élu à un mandat électif (conseiller municipal, par exemple) ne doit pas être affectée par les opinions émises au cours de sa campagne ou de son mandat.

                  L’administration ne doit jamais mentionner dans le dossier individuel d’un agent ni dans aucun document administratif ses opinions politiques, syndicales ou religieuses. L’agent peut demander à consulter, à tout moment, son dossier individuel.

                  Tout agent ayant procédé ou ordonné de procéder à des actes discriminatoires est passible d’une sanction disciplinaire.

                  À savoir

                  l’agent public est aussi soumis à certaines limites dans l’expression de ses opinions (obligation de réserve).

                  Un agent public ne peut pas être discriminé en raison de ses origines, de son sexe, de son état de santé ou de son handicap.

                  Tout agent ayant procédé ou ordonné de procéder à des actes discriminatoires est passible d’une sanction disciplinaire.

                  Toutefois, le recrutement dans le secteur public est limité :

                  Dans certains cas précis, des distinctions fondées sur l’âge ou le sexe peuvent être faites par l’administration entre les agents.

                  Des conditions d’âge peuvent être fixées pour le recrutement d’un agent relevant de la catégorie active (en cas de recrutement dans la police par exemple).

                  Des conditions d’âge peuvent aussi être fixées pour la carrière d’un fonctionnaire, au nom de certaines exigences professionnelles, justifiées par l’expérience ou l’ancienneté. Il en est ainsi des conditions d’âge fixées pour l’accès à certains corps ou cadres d’emplois par promotion interne.

                  Des distinctions peuvent également être faites entre femmes et hommes pour respecter la parité.

                  Il en est ainsi lors de la constitution des jurys de concours ou d’examens ou lors de la désignation des représentants des personnels aux instances représentatives ( CAP , comités techniques).

                  Si votre situation nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie.

                  En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.

                  En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17.

                  Vous pouvez également contacter le 112.

                  Où s’adresser ?

                  Police secours – 17 (par téléphone)

                  Par téléphone

                  Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                  Vous pouvez aussi composer le 112.

                  Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                  Où s’adresser ?

                  Numéro d’urgence européen – 112

                  112

                  Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                  24h/24h et 7j/7

                  Appel gratuit

                    Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                    Où s’adresser ?

                    Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                    Par SMS au 114

                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                    Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                    Contact possible via :

                    Visiophonie : Je communique en langue des signes

                    Tchat : Je communique par écrit

                    Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                      Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                    • Signaler une discrimination

                      Vous pouvez utiliser le dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel et des agissements sexistes dans la fonction publique. Il prévoit des procédures appropriées pour recueillir des signalement et orienter l’agent qui se déclare victime ou témoin.

                      Le chef de service doit informer l’agent placé sous son autorité de l’existence du dispositif de signalement, de son mode d’utilisation. et des procédures qu’il prévoit.

                      Le dispositif doit garantir la stricte confidentialité des informations transmises par la victime ou le témoin lors du traitement du signalement.

                      Si une personne a fait l’objet d’une discrimination, elle peut porter plainte.

                      Vous devez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Gendarmerie 

                      La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.

                      La plainte est ensuite transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                        Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal judiciaire 

                        La lettre doit préciser les éléments suivants :

                        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                        • Noms et adresses des éventuels témoins de l’infraction

                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                        • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats …

                        • Volonté de se constituer partie civile

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal judiciaire 

                        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                        Toute discrimination est passible de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

                        L’agent peut aussi saisir le tribunal administratif pour discrimination ou harcèlement :

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal administratif 

                        Un agent s’estimant victime d’une discrimination peut saisir le Défenseur des droits :

                        Vous pouvez prendre rendez-vous avec un délégué du Défenseur des droits.

                          Où s’adresser ?

                          Défenseur des droits

                          Par téléphone (information générale)

                          09 69 39 00 00

                          Coût d’un appel local

                          Du lundi au vendredi de 8h à 20h

                          Par courrier (pour saisir le Défenseur des droits) Par courrier gratuit, sans affranchissement

                          Défenseur des droits

                          Libre réponse 71120

                          75342 Paris cedex 07

                          Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                          Par messagerie

                          Accès au  formulaire de contact