Particuliers

Restaurant, bistrot, café : obligations du professionnel

Le restaurateur, bistrotier et cafetier sont soumis à plusieurs règles. Ces règles concernent l’hygiène de l’établissement, la dénomination des produits vendus, l’information du consommateur sur les produits et prix (le menu) et la rédaction de l’addition.

    Les restaurateurs, bistrotiers, cafetiers doivent respecter les  dispositions réglementaires  en matière d’hygiène de leur établissement et des aliments qui y sont servis.

    Affichage des prix

    À l’extérieur de l’établissement, les menus et une carte comportant les prix d’au moins 5 vins (ou 5 boissons couramment servies si le restaurant ne sert pas de vin) doivent être affichés.

    Ces informations doivent apparaître de manière visible pendant toute la durée du service et au moins à partir de 11h30 pour le déjeuner et 18h pour le dîner.

    Les prix pratiqués pour les aliments et boissons les plus couramment servis doivent être affichés de manière visible et lisible depuis l’extérieur. Cela concerne par exemple, le plat du jour, le sandwich, le café noir, le jus de fruit, le soda, l’eau minérale, l’apéritif anisé.

    À l’intérieur de l’établissement, des menus et cartes identiques à ceux affichés à l’extérieur doivent être mis à la disposition de la clientèle.

    Les prix affichés sont ceux qui devront être effectivement payés par le consommateur. Dans les restaurants, bistrots ou cafés où est perçu un service, le prix s’entend taxes et service compris. La mention prix service compris doit être affichée suivi du pourcentage appliqué pour la rémunération de ce service.

    Si un menu n’est servi qu’à certaines heures, cela doit être clairement précisé sur le document affiché. De même, il doit être précisé sur les menus si la boisson est comprise ou non.

    L’établissement peut compter un couvert pour chaque enfant, même si ceux-ci ne consomment pas, à condition que le prix du couvert soit mentionné sur le menu ou la carte.

    À savoir

    les menus enfant sont réservés aux enfants. L’âge maximum doit être indiqué sur le menu.

    Allergènes alimentaires

    Une information sur la présence  d’ingrédients allergènes  dans les plats et boissons servis doit être donnée par écrit au consommateur :

    • Soit en mentionnant clairement cette information sur la carte

    • Soit en indiquant où il peut consulter cette information dans l’établissement (par exemple sous forme de tableau affiché au comptoir ou de cahier tenu à la disposition des clients)

      Une information sur la présence  d’ingrédients allergènes  dans les plats et boissons servis doit être donnée par écrit au consommateur.

      Elle doit être visible et lisible et être mentionnée à proximité du plat ou de la boisson concernée.

        Origine des viandes

        Quelles viandes ?

        L’établissement doit préciser à sa clientèle l’origine de toutes les viandes.

        Il s’agit de la volaille, du porc et du mouton que le restaurateur cuisine.

        Tous les plats élaborés avec de la viande (fraîche ou congelée) sont concernés.

        La viande hachée doit aussi faire l’objet de la mention d’origine.

        Seuls les plats de viande déjà préparés ne sont pas concernés.

        Comment et où mentionner l’origine ?

        L’origine doit être indiquée sur les cartes et menus.

        Cette mention doit être lisible et visible.

        L’information est donnée sous l’une de ces 2 formes :

        • “Origine : (nom du pays)“, lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans le même pays

        • “Né et élevé : (nom du pays de naissance et nom du ou des pays d’élevage) et abattu : (nom du pays d’abattage), lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans des pays différents.

        À noter

        les mentions valorisantes (exemple : fait maison ) ainsi que la dénomination (exemple : “foie gras”) et l’origine des produits doivent correspondre à la réalité des plats et boissons servis.

        Disponibilité des plats proposés

        Les plats annoncés dans les menus et cartes affichés et proposés à la clientèle doivent être disponibles.

        L’indisponibilité en début de service constitue donc une anomalie.

        Cependant, en fin de service, certains plats peuvent être épuisés.

        Le principe est la gratuité du couvert.

        Le couvert comprend les éléments suivants :

        • Carafe d’eau ordinaire

        • Pain

        • Épices ou ingrédients

        • Vaisselle

        • Verre

        • Serviettes

        Le restaurateur ne peut pas facturer la carafe d’eau ordinaire en accompagnement d’un repas.

          Le verre d’eau gratuit n’est pas obligatoire dans un café ou un bistrot. Seule exception : en accompagnement d’un repas si ce dernier sert des repas.

          Le verre d’eau constitue une prestation spécifique et identifiée, au même titre que les autres boissons. Le cafetier ou le bistrotier doit alors préciser et afficher le prix clairement à l’extérieur et à l’intérieur de son établissement.

          Le cafetier et le bistrotier ne sont donc aucunement obligés de délivrer gratuitement un verre d’eau pour accompagner un café par exemple.

            Une addition (aussi appelée note ) doit obligatoirement être remise au consommateur.

            Elle doit faire apparaître les informations suivantes :

            • Nom et adresse de l’établissement

            • Prix de chaque prestation fournie (il doit correspondre à ceux affichés à l’extérieur et à l’intérieur de l’établissement), taxes et services compris

            • Total

            Les restaurateurs, bistrotiers et cafetiers ont le droit de refuser l’accès à leurs WC à un usager qui ne consomme pas dans leur établissement.

            Deux directions vérifient que les établissements respectent la réglementation en matière d’hygiène et de conservation des aliments :

            • Direction départementale de la protection des populations (DDPP)

            • Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDSCPP)

            Ces 2 directions vérifient en particulier les points suivants :

            • Les dates limites de consommation ne sont pas dépassées

            • Il n’y a pas de congélations illicites ou avec des matériels inadaptés

            • Les règles de température sont respectées et il y a des thermomètres dans les réfrigérateurs ou chambres froides

            • Les installations sanitaires sont respectées

            • La méthode et principes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments permettent à l’établissement d’assurer le transport, la conservation et l’utilisation jusqu’à la remise au consommateur final des denrées alimentaires dans les conditions sanitaires requises

            • Il n’y a pas de fausse mention valorisante sur l’origine des produits (exemples : régional , fermier ), le type de fabrication (exemples : maison , du chef ) ou sur la nature même des produits (exemple : jambon pour de l’épaule)

            En cas d’anomalie grave (intoxication alimentaire, par exemple), il faut contacter directement la DDPP ou DDSCPP.

            En cas de litige avec un restaurateur, bistrotier ou cafetier, il faut dans un 1er temps faire une réclamation auprès de celui-ci.

            Si le consommateur n’obtient pas satisfaction, il est possible de faire appel à un médiateur du secteur des hôtels, cafés et restaurants, disponible dans chaque département.

            Pour connaître les coordonnées d’un médiateur dans son département, le consommateur peut contacter sa préfecture.

            Où s’adresser ?

             Préfecture 

            Il existe également des médiateurs nationaux de la consommation.

            Les coordonnées, y compris l’adresse du site internet, doivent être fournies au consommateur par le professionnel (sur son site internet, conditions générales de vente ou de service ou tout autre moyen approprié).

            Dans le secteur de l’hôtellerie restauration, selon les enseignes, le médiateur compétent est :

            • le médiateur du tourisme et des voyages

            • ou le médiateur du commerce coopératif et associé.

          • Saisir le médiateur Tourisme et Voyage
          • Où s’adresser ?

            Médiateur du commerce coopératif et associé

            En ligne

            Accès au  formulaire de contact 

            Par courrier

            Médiateur du commerce coopératif et associé

            FCA

            77 rue de Lourmel

            75015 PARIS

            (locaux non ouverts au public)

            Par messagerie

            servicemediation@mcca-mediation.fr

          • 0809 540 550 DGCCRF – RéponseConso

            Vous rencontrez une difficulté suite à un achat ? Vous avez une interrogation sur un point de droit avant d’acheter ou commander ?

            Vous pouvez obtenir une réponse par un agent de la  DGCCRF  en appelant le 0809 540 550.

            Horaires d’ouverture du service :

            Lundi et mardi : de 8h30 à 12h30 et de 13h15 à 17h15

            Mercredi : de 13h15 à 17h15

            Jeudi : de 8h30 à 12h30

            Vendredi : de 8h30 à 16h

            Numéro non surtaxé

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            Lundi et mardi : de 8h30 à 12h30 et de 13h15 à 17h15

            Mercredi : de 13h15 à 17h15

            Jeudi : de 8h30 à 12h30

            Vendredi : de 8h30 à 16h

            Numéro non surtaxé