Particuliers
Activité partielle de longue durée
L’activité partielle de longue durée ( APLD ) permet à une entreprise confrontée à des difficultés de diminuer l’horaire de travail de ses salariés. Ce dispositif temporaire peut s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2022.
La mise en activité partielle de longue durée est possible sur la base
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d’un accord collectif d’établissement, d’entreprise, de groupe ou de branche
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ou d’un document unilatéral s’appuyant sur accord collectif de branche étendu.
Durée de l’activité réduite
L’activité réduite peut être mise en œuvre dans la limite de 36 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 48 mois consécutifs.
L’entreprise peut bénéficier de l’APLD à compter du 1er jour de la 1re période d’autorisation d’activité partielle accordée par la Dreets .
Réduction du temps de travail
L’employeur peut réduire l’activité de l’entreprise dans la limite de 40 % de la durée légale et faire travailler ses salariés 60 % de celle-ci. Cette réduction s’apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale de l’accord.
En cas de circonstances exceptionnelles, la réduction peut être portée à 50 % sur décision de la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) et dans les conditions prévues par l’accord collectif.
Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d’un service ou de l’entreprise. Par exemple, 8 mois de fermeture de l’entreprise pour un accord d’activité partielle couvrant une période de 20 mois pour des salariés à 35 heures.
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Diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’établissement, l’entreprise, le groupe ou la branche
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Date de début et durée d’application du dispositif
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Activités et salariés concernés
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Réduction maximale de l’horaire de travail en dessous de la durée légale du travail
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Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle
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Conditions d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE)
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Efforts des dirigeants salariés, des mandataires sociaux et des actionnaires proportionnés à ceux des salariés
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Conditions de prises de congés payés et d’utilisation du compte personnel de formation, avant ou pendant l’ APLD
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Moyens de suivi de l’accord par les organisations syndicales
L’accord collectif doit contenir des mentions obligatoires et d’autres facultatives.
Mentions obligatoires
Mentions facultatives
- Demande de validation ou d’homologation d’activité partielle
- TéléAccords – Service de dépôt des accords collectifs d’entreprise
Demande de validation de l’accord collectif
L’employeur doit adresser la demande de validation de l’accord collectif par voie dématérialisée.
Dépôt de l’accord collectif
L’accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe doit aussi être déposé sur la plate forme TéléAccords.
Réponse de l’administration
La décision de validation de l’accord est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.
La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) dispose de 15 jours pour valider un accord. Le silence gardé vaut acceptation.
La décision de validation est accordée pour 6 mois.
L’autorisation peut être renouvelée tous les 6 mois en fonction du bilan de suivi des engagements adressé par l’employeur.
Rémunération du salarié
L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.
Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,76 € , ni être supérieure à un plafond de 34,87 € par heure chômée.
Allocation versée à l’employeur
L’employeur reçoit une allocation équivalent à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié limitée à 29,89 € avec un minimum de 8,76 € .
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Emploi et formation professionnelle
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Mode d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE)
Quels sont les emplois concernés ?
Les engagements de maintien dans l’emploi concernent tous les emplois de l’établissement ou de l’entreprise. Un accord de branche, de groupe, d’établissement ou d’entreprise peut prévoir un périmètre différent.
Respect des engagements
Avant la fin des 6 mois d’ APLD , l’employeur transmet à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) le bilan sur le respect de ses engagements concernant les points suivants :
Ce bilan doit être accompagné d’un diagnostic actualisé de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe. Il porte sur la situation économique et les perspectives d’activité.
Le CSE, s’il existe, doit être informé de la mise œuvre de l’ APLD . Le procès-verbal de la dernière réunion de consultation doit être joint.
Sanctions en cas de non-respect des engagements
L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) les sommes perçues pour ce salarié au titre de l’ APLD .
L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie.
La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.
L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour chaque rupture une somme égale au montant total des sommes versées au titre de l’ APLD / nombre de salariés placés en APLD .
L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie. Il devra en informer les institutions représentatives du personnel et les organisations syndicales signataires de l’accord collectif.
La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.
L’employeur qui souhaite bénéficier du régime d’activité partielle spécifique en application d’un accord de branche étendu doit préalablement consulter le CSE lorsqu’il existe.
Durée de l’activité réduite
L’activité réduite peut être mobilisée dans la limite de 36 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 48 mois consécutifs.
L’entreprise peut bénéficier de l’APLD à compter du 1er jour de la 1re période d’autorisation d’activité partielle accordée par la Dreets .
Le document unilatéral fixant la durée d’application de l’ APLD peut être renouvelé en respectant la durée maximale prévue par l’accord de branche étendu.
Réduction du temps de travail
L’employeur peut réduire l’activité de l’entreprise dans la limite de 40 % de la durée légale et faire travailler ses salariés 60 % de celle-ci. Cette réduction s’apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale du document unilatéral.
En cas de circonstances exceptionnelles, la réduction peut être portée à 50 % sur décision de direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) et dans les conditions prévues par le document unilatéral et l’accord de branche étendu.
Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d’un service ou de l’entreprise. Par exemple, 8 mois de fermeture de l’entreprise pour un accord d’activité partielle couvrant une période de 20 mois pour des salariés à 35 heures.
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Conditions de mise en œuvre dans l’établissement ou l’entreprise des stipulations de l’accord de branche étendu
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Date de début et durée d’application du dispositif
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Activités et salariés concernés
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Réduction maximale de l’horaire de travail en dessous de la durée légale du travail
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Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle
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Conditions d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE)
- Demande de validation ou d’homologation d’activité partielle
Demande d’homologation du document unilatéral
L’employeur doit adresser la demande d’homologation de l’accord collectif par voie dématérialisée.
Elle doit être accompagnée de l’avis rendu par le CSE.
Réponse de l’administration
La décision d’homologation du document unilatéral est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.
La Dreets dispose de 21 jours pour valider le document unilatéral. Le silence gardé vaut acceptation.
La décision d’homologation est accordée pour 6 mois. L’autorisation peut être renouvelée tous les 6 mois en fonction du bilan de suivi des engagements adressé par l’employeur.
Rémunération du salarié
L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.
Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,76 € , ni être supérieure à un plafond de 34,87 € par heure chômée.
Allocation versée à l’employeur
L’employeur reçoit une allocation équivalent à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié limitée à 29,89 € avec un minimum de 8,76 € .
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Emploi et formation professionnelle
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Mode d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du CSE
Quels sont les emplois concernés ?
Les engagements de maintien dans l’emploi concernent l’intégralité des emplois de l’établissement ou de l’entreprise. Le document unilatéral doit préciser les conditions de leur mise en œuvre dans l’établissement ou l’entreprise.
Respect des engagements
Avant la fin des 6 mois d’ APLD , l’employeur transmet à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) le bilan sur le respect de ses engagements concernant les 2 points suivants :
Ce bilan doit être accompagné d’un diagnostic actualisé de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe. Il porte sur la situation économique et les perspectives d’activité.
Le CSE, s’il existe, doit être informé de la mise œuvre de l’ APLD . Le procès-verbal de la dernière réunion de consultation doit être joint.
Sanctions en cas de non-respect des engagements
L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) les sommes perçues pour ce salarié au titre de l’ APLD .
L’employeur pourra être exonéré du remboursement compte tenu de la situation économique et financière de l’entreprise.
La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.
L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour chaque rupture une somme égale au montant total des sommes versées au titre de l’ APLD / nombre de salariés placés en APLD .
L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie.
La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.
- Liste des accords de branche relatifs à l’APLD
Source : Ministère chargé du travail - Questions-réponses sur l’activité partielle de longue durée (APLD)
Source : Ministère chargé du travail
- Pour obtenir des renseignements (sauf en Île-de-France) :
Direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS ou DDETS-PP)
-
Service d’assistance de l’Agence de services et de paiement (ASP)
Pour toute difficulté rencontrée avec votre compte « Activité partielle »
Par téléphone
0800 70 58 00
coordonnées service assistance
Territoires
jours
horaires
Métropole
du lundi au vendredi
samedi
de 08 h à 20 h
de 10 h à 20 h
Guadeloupe
du lundi au vendredi
de 7 h à 14 h (heure locale)
Martinique
du lundi au vendredi
de 7 h à 14 h (heure locale)
Guyane
du lundi au vendredi
de 7 h à 15 h (heure locale)
La Réunion
du lundi au vendredi
de 10 h à 22 h (heure locale)
Mayotte
du lundi au vendredi
de 9 h à 21 h (heure locale)
Par courrier électronique
Support technique : contact-ap@asp-public.fr
en précisant votre Siret, la dénomination de votre établissement, votre nom, prénom, numéro de téléphone.
- Pour obtenir des renseignements (sauf en Île-de-France) :
Direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS ou DDETS-PP)
-
Service d’assistance de l’Agence de services et de paiement (ASP)
Pour toute difficulté rencontrée avec votre compte « Activité partielle »
Par téléphone
0800 70 58 00
coordonnées service assistance
Territoires
jours
horaires
Métropole
du lundi au vendredi
samedi
de 08 h à 20 h
de 10 h à 20 h
Guadeloupe
du lundi au vendredi
de 7 h à 14 h (heure locale)
Martinique
du lundi au vendredi
de 7 h à 14 h (heure locale)
Guyane
du lundi au vendredi
de 7 h à 15 h (heure locale)
La Réunion
du lundi au vendredi
de 10 h à 22 h (heure locale)
Mayotte
du lundi au vendredi
de 9 h à 21 h (heure locale)
Par courrier électronique
Support technique : contact-ap@asp-public.fr
en précisant votre Siret, la dénomination de votre établissement, votre nom, prénom, numéro de téléphone.
- Code du travail : articles R5122-1 à R5122-26
Aide aux salariés placés en activité partielle - Décret n°2020-926 du 28 juillet 2020 relatif à l’activité partielle en cas de réduction d’activité durable
- Loi n°2020-734 du 17 juin 2020 relative à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne
- Décret n° 2022-1072 du 29 juillet 2022 portant modification du taux horaire minimum de l’allocation d’activité partielle et de l’allocation d’activité partielle spécifique en cas de réduction d’activité durable