Particuliers
En quoi consiste l’encadrement des loyers à respecter en zone tendue ?
L’encadrement des loyers pose une limite au loyer que fixe le propriétaire d’un logement loué avec un bail d’habitation (y compris bail mobilité). Il s’applique uniquement dans les communes situées en zone tendue.
Vous pouvez vérifier si votre commune est située en zone tendue à l’aide de ce simulateur :
- Simulateur : Vérifier qu’un logement est situé en zone tendue
Il existe 2 types d’encadrement des loyers :
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les règles qui s’appliquent dans la plupart des communes de zone tendue
-
les règles spécifiques (notamment le complément de loyer, les loyers de référence minoré et majoré) qui s’appliquent à Paris, Lille, Hellemmes, Lomme, Plaine commune, Lyon et Villeurbanne, Est Ensemble, Montpellier (depuis le 1er juillet 2022) et Bordeaux (depuis le 15 juillet 2022).
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
Lorsque le logement est mis en location pour la 1re fois, le propriétaire fixe librement le montant du loyer.
Le propriétaire pourra réviser le loyer 1 fois par an, à la condition que ce soit prévu dans le bail.
Lorsque le loyer est sous-évalué par rapport au prix du marché, le propriétaire peut augmenter le montant du loyer au renouvellement du bail, à certaines conditions. Mais il doit le faire en respectant certaines règles.
-
La consommation du logement en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par mètre carré et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.
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Le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence
-
avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives
-
être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge)
-
Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois
-
Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer
-
La consommation du logement en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.
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La consommation du logement en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.
-
Ce loyer est sous-évalué. Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
Le propriétaire peut augmenter le loyer dans 3 cas seulement, et à certaines conditions :
Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le loyer peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.
Le nouveau loyer peut être augmenté si les 2 conditions suivantes sont remplies :
Ces travaux doivent :
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux TTC.
Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 3 conditions suivantes sont remplies :
Il est possible d’augmenter le loyer appliqué à l’ancien locataire si les 2 conditions suivantes sont remplies :
Lorsque ces 2 conditions sont remplies, le loyer peut être augmenté. Mais la hausse du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 sommes suivantes :
Le propriétaire fixe librement le loyer.
À Paris, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 1er juillet 2019 est encadré par des loyers de référence.
Ces montants varient selon le type de la location (vide ou meublée), le nombre de pièces et l’époque de construction du logement.
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,
-
lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
-
Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
-
Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 %)
-
Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
-
50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
-
Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
-
Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
-
Il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
Des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
Il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence.
-
avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).
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d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC,
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dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
-
depuis moins de 6 mois
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et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer.
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être
Ces travaux doivent
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
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Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
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Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
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le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
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Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
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Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
À Montpellier, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 1er juillet 2022 ne doit pas dépasser un montant maximum. Ce montant maximum dépend du type de la location (vide ou meublée), du nombre de pièces et de l’époque de construction du logement.
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,
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lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
-
Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
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Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 % )
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Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
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50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
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Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
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Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
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Il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
Des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
Il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence.
-
avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).
-
d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC
-
dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail
-
depuis moins de 6 mois
-
et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être :
Ces travaux doivent :
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
À Bordeaux, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 15 juillet 2022 ne doit pas dépasser un montant maximum. Ce montant maximum dépend du type de la location (vide ou meublée), du nombre de pièces et de l’époque de construction du logement.
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,
-
lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
-
Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
-
Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 % )
-
Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
-
50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
-
Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
-
Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
-
Il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
Des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
Il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence.
-
avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).
-
d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC
-
dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail
-
depuis moins de 6 mois
-
et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être :
Ces travaux doivent :
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Sur le territoire d’Est Ensemble, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 1er décembre 2021 ne doit pas dépasser un montant maximum. Ce montant maximum dépend du type de la location (vide ou meublée), du nombre de pièces et de l’époque de construction du logement.
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,
-
lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
-
Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
-
Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 % )
-
Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
-
50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
-
Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
-
Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
-
Il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
Des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
Il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence.
-
avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).
-
d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC
-
dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail
-
depuis moins de 6 mois
-
et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer
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Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être :
Ces travaux doivent :
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
À Lille, Hellemmes et Lomme, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 1er mars 2020 ne doit pas dépasser un montant maximum fixés par arrêté préfectoral. Ce montant maximum dépend du type de la location (vide ou meublée), du nombre de pièces et de l’époque de construction du logement.
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer)
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…)
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,
-
lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
-
Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
-
Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 %)
-
Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
-
50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
-
Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
-
Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
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Il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
Des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
Il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence.
-
avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).
-
d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC,
-
dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
-
depuis moins de 6 mois
-
et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer.
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être
Ces travaux doivent
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer)
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…)
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Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
À Lyon et Villeurbanne, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 1er novembre 2020 ne doit pas dépasser un montant maximum fixés par arrêté préfectoral. Ce montant maximum dépend du type de la location (vide ou meublée), du nombre de pièces et de l’époque de construction du logement.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…) ?
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,
-
lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
-
Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
-
Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 %)
-
Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
-
50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
-
Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
-
Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
-
Il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
Des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
Il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence.
-
avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).
-
d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC,
-
dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
-
depuis moins de 6 mois
-
et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer.
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être
Ces travaux doivent
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
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Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),
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le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…) ?
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Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Dans les villes de Plaine commune, le loyer d’un logement dont le bail est signé ou renouvelé depuis le 1er juin 2021 est encadré par des loyers de référence fixés par le préfet. Ces loyers de référence varient selon le type de la location (vide ou meublée), le nombre de pièces et l’époque de construction du logement.
L’encadrement des loyers concerne les logements vides et les logements meublés. Mais les logements soumis à la loi de 1948, ou conventionnés par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-location en sont exclus.
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
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Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
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Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer)
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le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…)
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Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
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Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer .
-
lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
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Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence minoré ayant servi à le déterminer
-
Soit dans le même groupe d’immeubles
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Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique
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Pour un bail de 3 ans, d’1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 % )
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Pour un bail de 6 ans, d’1/6 par an
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50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)
-
Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.
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Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail
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Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande
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Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice
-
Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Nouveau montant du loyer proposé et loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
À l’approche du renouvellement du bail :
Quelles sont les conditions ?
Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.
Ce nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.
Le propriétaire doit adresser une notification au locataire :
Cette notification doit contenir les éléments suivants :
Comment contester ?
Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .
Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :
En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).
Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.
Comment appliquer le nouveau loyer ?
Lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s’applique progressivement à partir du renouvellement du bail.
La hausse de loyer est étalée :
Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.
Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :
Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :
La demande doit contenir les éléments suivants :
Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.
Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.
-
lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents
-
lorsque des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l’ancien locataire
-
lorsqu’il est sous-évalué
-
des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)
-
ou des travaux de mise aux normes de décence
-
Avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire
-
Et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges)
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d’un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC
-
dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail
-
Depuis moins de 6 mois
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Et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer
-
Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables
-
Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :
Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.
Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.
Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Conditions
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.
Ces travaux peuvent être :
Ces travaux doivent :
Quel nouveau loyer fixer ?
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Quel nouveau loyer fixer ?
Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :
Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.
Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?
Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.
Comment fixer le nouveau loyer ?
Il faut respecter les 2 règles suivantes :
1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :
2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Comment contester le nouveau loyer ?
Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut contester en adressant un courrier avec accusé de réception au propriétaire (démarche recommandée).
En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.
Si l’intervention de la commission se solde par un échec, le locataire peut saisir devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
-
Soit par lettre recommandée avec accusé de réception
-
Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)
-
Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement
-
Intégralité de l’article 140 VI de la loi du 23 novembre 2018
-
Montant du loyer proposé et le loyer de référence majoré ayant servi à le déterminer
-
le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer)
-
le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…)
-
Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)
-
Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré
Loyer de base
Montant du loyer de base
Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.
Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).
Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :
La proposition doit contenir les éléments suivants :
Informations sur le loyer
Le bail doit indiquer :
Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.
Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.
En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.
Complément de loyer
Conditions
Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal à la somme du loyer de base et du complément de loyer.
Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement le justifiant doivent être indiqués dans le bail.
Contestation
Le locataire peut contester le complément de loyer en saisissant préalablement la commission départementale de conciliation dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.
Si la commission de conciliation parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la commission. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la commission pour demander, au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par la décision du juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.
- Montant du loyer d’un logement appartenant à un propriétaire privé
- Montant du loyer à Paris
- Montant du loyer à Lille, Hellemmes et Lomme
- Montant du loyer sur le territoire de Plaine commune
- Montant du loyer à Lyon et Villeurbanne depuis novembre 2021
- Montant du loyer sur le territoire d’Est Ensemble depuis décembre 2021
- Montant du loyer à Montpellier depuis le 1er juillet 2022
- Montant du loyer à Bordeaux depuis le 15 juillet 2022
- Observatoire des loyers – Agglomération parisienne
Source : Ministère chargé du logement - Observatoires des loyers – Réseau des observatoires locaux
Source : Ministère chargé du logement
- Simulateur : Vérifier qu’un logement est situé en zone tendue
- Simulateur : Paris : estimer les loyers de référence (bail signé après juin 2019)
- Simulateur : Lille, Hellemmes et Lomme : estimer les loyers de référence (bail signé après février 2020)
- Simulateur : Lille, Hellemmes et Lomme : tester mon loyer (bail signé après février 2020)
- Simulateur : Territoire de Plaine commune : estimer les loyers de référence (bail signé après mai 2021)
- Simulateur : Lyon et Villeurbanne : tester mon loyer (bail signé après novembre 2021)
- Simulateur : Territoire d’Est Ensemble : estimer les loyers de référence (bail signé après novembre 2021)
- Outil de recherche : Montpellier : estimer les loyers de référence (bail signé après juin 2022)
- Outil de recherche : Bordeaux : estimer les loyers de référence (bail signé depuis le 15 juillet 2022)
- Montant du loyer d’un logement appartenant à un propriétaire privé
- Montant du loyer à Paris
- Montant du loyer à Lille, Hellemmes et Lomme
- Montant du loyer sur le territoire de Plaine commune
- Montant du loyer à Lyon et Villeurbanne depuis novembre 2021
- Montant du loyer sur le territoire d’Est Ensemble depuis décembre 2021
- Montant du loyer à Montpellier depuis le 1er juillet 2022
- Montant du loyer à Bordeaux depuis le 15 juillet 2022
- Décret n°2013-392 du 10 mai 2013 sur le champ d’application de la taxe annuelle sur les logements vacants
Liste des communes soumises à l’encadrement des loyers (en annexe du décret) - Décret n°2015-650 du 10 juin 2015 sur les modalités de mise en œuvre du dispositif d’encadrement du niveau de certains loyers
Encadrement des loyers en zone tendue - Décret n°2017-1198 du 27 juillet 2017 sur l’évolution de certains loyers (d’août 2017 au 31 juillet 2023)
Logement vacant pendant moins de 18 mois - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 17-2
Loyer sous-évalué : réévaluation au renouvellement du bail - Loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique : article 140
Encadrement des loyers en cas d’arrêté préfectoral - Lille : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis avril 2022
- Paris : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis juillet 2022
- Plaine commune : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis juin 2022
- Plaine commune : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis juin 2022
- Lyon et Villeurbanne : Arrêté du 29 septembre 2021 fixant les loyers de référence de novembre 2021 à octobre 2022
- Est Ensemble : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis juin 2022
- Montpellier : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis le 1er juillet 2022
- Bordeaux : arrêté préfectoral sur les loyers de référence depuis le 15 juillet 2022
- Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 17
Zonage à appliquer (I)