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Colocation : quelles sont les règles ?
Une colocation est la location par plusieurs locataires ( colocataires ) d’un même logement devenant leur résidence principale. Elle peut prendre la forme d’un bail unique signé par les tous colocataires, ou d’autant de contrats de location qu’il y a de colocataires. Dans les 2 cas, la colocation obéit à des règles spécifiques. La location d’un logement par un seul couple pacsé au moment de la signature du bail ou par un seul couple marié n’est pas une colocation.
La signature d’un contrat de location est obligatoire.
Le bail doit être conforme à un contrat-type qui diffère selon que le logement est loué vide ou meublé .
Un logement mis en location doit respecter une surface minimum. Il s’agit d’un des critères de décence du logement.
Le logement doit avoir une surface minimale de 16 m² pour 2 colocataires. Pour chaque colocataire supplémentaire, il faut 9 m² supplémentaires.
Pour ouvrir droit à l’ APL , le logement doit avoir une surface minimale de 16 m² pour 2 colocataires. Pour chaque colocataire supplémentaire, il faut 9 m² supplémentaires.
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par chacun des colocataires
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et par le propriétaire
Lors de l’entrée dans les lieux, un état des lieux d’entrée doit être effectué en présence de tous les colocataires et du propriétaire.
L’état des lieux doit être daté et signé :
Le propriétaire peut demander le versement d’un dépôt de garantie lors de l’entrée dans les lieux.
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Chaque colocataire se dote d’une caution.
L’acte de cautionnement doit indiquer le colocataire qui a la garantie de la caution. La portée de l’engagement de la caution varie selon qu’une clause de solidarité est ou non incluse dans le bal.
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Une caution s’engage pour plusieurs colocataires.
L’acte de cautionnement doit indiquer le colocataire dont le départ du logement mettra fin à l’engagement de la caution.
Pour se protéger du risque d’impayé, le propriétaire peut exiger une caution. Une caution est une personne (ou un organisme) qui s’engage par écrit ( acte de cautionnement ) à payer le loyer et les charges au propriétaire en cas d’impayés.
Le propriétaire peut demander l’une ou l’autre de ces formules !
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Soit sous forme de provisions pour charges, avec régularisation annuelle
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Soit sous la forme d’un forfait à verser simultanément au loyer
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des résultats antérieurs arrêtés lors de la précédente régularisation de charges
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ou, si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, du budget prévisionnel.
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le total des provisions déjà demandées par le propriétaire au locataire
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avec les dépenses effectives engagées par le propriétaire pendant l’année.
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Décompte des charges locatives par nature de charges (électricité, eau chaude, eau froide, ascenseur…)
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Mode de répartition entre les locataires si le logement est situé dans un immeuble collectif
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Note d’information sur le mode de calcul liés au chauffage et à la production d’eau chaude
Les charges locatives sont à payer au propriétaire selon la forme indiquée dans le bail :
Paiement par provisions
Le montant des charges récupérées par le propriétaire doit être justifié.
Provisions et justificatifs
Les provisions pour charges mensuelles sont fixées sur la base :
Régularisation annuelle et justificatifs
Les charges doivent être régularisées au moins 1 fois par an en comparant :
Si les provisions sont supérieures aux dépenses réelles, le propriétaire doit reverser le trop-perçu au locataire. Dans le cas contraire, le propriétaire demande un complément.
Un mois avant la régularisation annuelle, le propriétaire doit communiquer au locataire les informations suivantes :
Sur demande du locataire, le propriétaire transmet le récapitulatif des charges du logement, par mail ou par courrier.
Durant les 6 mois suivant l’envoi du décompte, le propriétaire doit tenir à la disposition du locataire l’ensemble des pièces justificatives.
Si la régularisation des charges n’a pas été faite avant la fin de l’année civile suivant l’année de leur exigibilité, le locataire peut exiger un paiement échelonné sur 12 mois.
Paiement au forfait
Le montant du forfait doit être inscrit dans le bail. Il ne peut pas être manifestement disproportionné au regard du montant de charges appliqué au précédent locataire.
Le forfait ne peut pas donner lieu à complément ou à régularisation ultérieure.
Son montant peut être révisé chaque année aux mêmes conditions que le loyer principal.
Son versement est fait en même temps que le loyer. La périodicité est prévue dans le bail.
En cours de bail, les locataires doivent payer au propriétaire le loyer et les charges locatives.
Pour se protéger des risques d’impayés, le propriétaire peut insérer une clause de solidarité dans le bail.
Conséquences en cas d’impayés
Chaque colocataire et sa caution sont redevables de la totalité des sommes dues au propriétaire (loyer et charges locatives). Cela veut dire que chaque colocataire (et sa caution respective) s’engage à payer la part des autres colocataires si ces derniers ne la paient pas.
Conséquences en cas de départ d’un des colocataires
Lorsque l’un des colocataires donne son préavis au propriétaire pour quitter le logement, la colocation se poursuit avec les colocataires restants.
Le colocataire partant et sa caution restent engagés par la clause de solidarité durant les 6 mois qui suivent son départ du logement. Ce délai peut être réduit par l’inscription d’un nouveau colocataire dans le bail.
Conséquences en cas d’impayés
Chaque colocataire (et sa caution) n’est redevable que du paiement de sa part du loyer et des charges locatives due au propriétaire.
Conséquences en cas de départ d’un des colocataires
Lorsque l’un des colocataires donne son préavis au propriétaire pour quitter le logement, la colocation se poursuit avec les colocataires restants.
Le colocataire partant et sa caution sont libérés du paiement des loyers et charges à la fin du préavis. Ce délai peut être réduit par l’inscription d’un nouveau colocataire dans le bail.
Les colocataires doivent obligatoirement assurer le logement loué en colocation, au minimum contre les risques locatifs (incendie, explosion, dégâts des eaux).
Les colocataires peuvent choisir de s’assurer collectivement ou individuellement.
L’attestation d’assurance doit être fournie au propriétaire chaque année. Dans le cas contraire, le propriétaire peut résilier le bail.
Chaque colocataire peut obtenir une aide au logement pour la part de loyer dont il est redevable, s’il remplit les conditions pour y avoir droit.
Chaque colocataire doit faire sa propre demande à la Caf ou la MSA .
Pour ouvrir droit à l’ APL , le logement doit avoir une surface minimale de 16 m² pour 2 colocataires. Pour chaque colocataire supplémentaire, il faut 9 m² supplémentaires.
La colocation sera redevable d’une taxe d’habitation si le logement est loué le 1er janvier. La taxe d’habitation est à payer en novembre ou décembre.
La taxe est établie au nom d’un des colocataires.
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Liste des dépenses communes et leur mode de répartition (loyer, charges locatives, réparations locatives, taxe d’habitation, redevance télévision, …)
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Conditions de départ d’un des colocataires (remboursement d’une partie du dépôt de garantie par les colocataires qui restent, …)
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Règlement intérieur, avec par exemple les règles d’utilisation et d’entretien des pièces ou équipements communs (salle de bain, réfrigérateur, …)
Possibilité de rédiger un “pacte de colocation”
Les colocataires peuvent décider ensemble d’un pacte de colocation , document écrit qui décrit le fonctionnement de la colocation. Ce n’est pas une obligation.
Ce document peut notamment indiquer les éléments suivants :
Possibilité d’ouvrir un compte bancaire joint
Les colocataires peuvent ouvrir un compte joint de colocation. Ce n’est pas une obligation.
Il permet de faciliter la gestion des dépenses communes. Il doit être ouvert par au moins 2 colocataires.
Les cotitulaires sont responsables solidairement du compte. L’ouverture et la clôture du compte doivent être signées par tous les cotitulaires.
Le compte joint peut être transformé en compte indivis (comptes séparés) sur la demande d’un seul colocataire (lors de son départ par exemple).
Le compte joint peut être transformé en compte indivis (comptes séparés) à la demande de l’ensemble des titulaires du compte (à la fin de la colocation par exemple).
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Le locataire partant ne peut pas demander au propriétaire de lui restituer sa part du dépôt de garantie. Il ne peut que s’adresser à ses colocataires pour trouver une solution à l’amiable.
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Si le bail contient une clause de solidarité, le colocataire partant (et sa caution) reste solidaire des autres locataires 6 mois après son départ, à moins qu’un nouveau colocataire rejoigne la colocation et signe un avenant au bail dans ce délai.
Si un des colocataires veut quitter la colocation, il donne son préavis (ou congé ) au propriétaire, en respectant des conditions de forme et de délais.
La colocation se poursuit avec les colocataires restés dans le logement. En conséquence :
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Les colocataires adressent au propriétaire un préavis (ou congé ) commun (avec tous les noms et signatures) en respectant les conditions de forme et de délais
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Il peuvent aussi envoyer un préavis (ou congé ) individuel par colocataire, en respectant les conditions de forme et de délais. Dans ce cas, il est nécessaire de bien envoyer tous les courriers en même temps.
Le propriétaire peut donner son congé (ou préavis ) aux colocataires à la fin du bail, en respectant des conditions de forme et de délai.
En cas de clause de solidarité insérée dans le bail, le congé adressé par le propriétaire à un seul des colocataires vaut pour l’ensemble des colocataires.
En l’absence de clause de solidarité , le propriétaire doit adresser son congé à chaque colocataire.
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lorsque tous les colocataires quittent le logement.
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ou quand le dernier colocataire quitte le logement.
L’état des lieux de sortie se fait :
Le propriétaire restitue le dépôt de garantie quand tous les colocataires ont quitté le logement et après que les clés du logement lui ont été remises.
Le propriétaire verse le dépôt de garantie à l’un des colocataires.
Chaque colocataire signe avec le propriétaire un bail indépendant.
Chaque bail doit préciser la chambre dont chaque colocataire a l’usage privatif et les parties communes mises à disposition de tous les colocataires (cuisine, salle de bain, salon…)
Chaque colocataire doit disposer d’une chambre d’une surface au moins égale à 9 m2 et d’un volume au moins égal à 20 m3 (pièces communes non prises en compte).
Le propriétaire peut moduler la durée du contrat en fonction du statut de chaque locataire. Par exemple, en colocation meublée, un bail peut être conclu pour une durée de 9 mois aux étudiants et pour une durée d’1 an aux colocataires n’ayant pas ce statut.
Le propriétaire peut demander le versement d’un dépôt de garantie lors de l’entrée dans les lieux.
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Salaire en nature
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Intéressement et la participation aux bénéfices de l’entreprise
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Indemnités et primes de départ à la retraite
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Indemnités de licenciement
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Cotisation à une mutuelle prise en charge par l’employeur ou par le comité d’entreprise
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Participation de l’employeur au comité d’entreprise
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Participation de l’employeur à l’effort de construction
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Cotisation à la médecine du travail
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75 % de leur montant, si le gardien assure le nettoyage des parties communes et sort les containers de poubelles,
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40 % de leur montant, s’il n’assure que l’une ou l’autre des ces 2 tâches.
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Salaire en nature
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Intéressement et participation aux bénéfices de l’entreprise
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Indemnités et primes de départ à la retraite
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Indemnités de licenciement
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Cotisation à une mutuelle prise en charge par l’employeur ou par le comité d’entreprise
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Participation de l’employeur au comité d’entreprise
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Participation de l’employeur à l’effort de construction
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Cotisation à la médecine du travail
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Électricité
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Exploitation de l’appareil (visite périodique, nettoyage, examen semestriel des câbles, tenue d’un dossier par l’entreprise d’entretien mentionnant les visites techniques, incidents)
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Fourniture de produits ou petits matériel d’entretien (chiffons, graisses et huiles nécessaires, lampes d’éclairage de la cabine)
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Menues réparations de la cabine (changement boutons d’envoi, paumelles de portes), des paliers (ferme portes mécaniques, électriques ou pneumatiques) et des fusibles
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Eau froide et chaude de l’ensemble des occupants
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Eau nécessaire à l’entretien courant des parties communes, y compris la station d’épuration
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Eau nécessaire à l’entretien courant des espaces extérieurs
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Produits nécessaires à l’exploitation, à l’entretien et au traitement de l’eau
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Fourniture d’énergie quelle que soit sa nature
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Exploitation des compteurs généraux et individuels et à l’entretien des épurateurs de fumée
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Réparation des fuites sur joints
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Chauffage et production d’eau chaude
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Distribution d’eau dans les parties privatives (contrôle des raccordements, réglage de débit et températures, dépannage, remplacement des joints cloches des chasses d’eau)
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Électricité
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Fourniture de produits d’entretien (balais et sacs nécessaires à l’élimination des déchets) et de produits de désinsectisation et désinfection
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Entretien de la minuterie, des tapis, des vide-ordures
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Réparation des appareils d’entretien de propreté tels que l’aspirateur
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Frais de personnel d’entretien
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Voies de circulation
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Aires de stationnement
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Abords des espaces verts
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Équipements de jeux pour enfants
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Taxe de balayage
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Redevance assainissement
Chaque colocataire doit payer sa part du loyer et de toute somme due au propriétaire (charges locatives, réparations locatives) telle qu’indiquée dans son contrat de location.
Voici la liste complète des charges récupérables :
Employé d’immeuble (non logé sur place) ou gardien/concierge (habitant sur place)
Le salaire versé à l’employé d’immeuble et les charges sociales et fiscales qui y sont liées sont récupérables en totalité (à 100 %) par le propriétaire.
Toutefois, certaines dépenses ne font pas partie des charges récupérables :
Le salaire versé au gardien et les charges sociales et fiscales qui y sont liées sont récupérables par le propriétaire à :
Toutefois, certaines dépenses ne font pas partie des charges récupérables :
Ascenseurs et monte-charge
Certaines dépenses concernant l’ascenseur peuvent être répercutées sur le locataire. Notamment :
Eau froide, eau chaude et chauffage collectif
Certaines dépenses concernant l’eau et le chauffage sont récupérables sur le locataire, notamment :
Installations individuelles
Concernant les installations individuelles, les dépenses restant à la charge du locataire concernent notamment les éléments suivants :
Parties communes intérieures
Les dépenses restant à la charge du locataire dans les parties communes de l’immeuble concernent notamment celles concernant les éléments suivants :
Espaces extérieurs
Pour les espaces extérieurs, certaines dépenses sont à la charge du locataire, notamment les dépenses d’exploitation et d’entretien des éléments suivants :
Taxes et redevances
Les dépenses restant à la charge du locataire sont notamment les suivantes :
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pour la durée indiquée dans l’acte de cautionnement
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ou jusqu’à l’expiration du préavis du colocataire si celui-ci donne congé au propriétaire
Pour se protéger du risque d’impayé, le propriétaire peut demander que chaque colocataire se dote d’une caution. Une caution est une personne ou un organisme qui s’engage par écrit ( acte de cautionnement ) à payer le loyer et les charges locatives lorsque le locataire ne le fait pas.
La caution est engagée dans la limite du loyer et des charges dont est redevable le colocataire indiqué dans l’acte de cautionnement :
Les colocataires doivent obligatoirement assurer le logement loué en colocation, au minimum contre les risques locatifs (incendie, explosion, dégâts des eaux).
Les colocataires peuvent choisir de s’assurer collectivement ou individuellement.
L’attestation d’assurance doit être fournie au propriétaire chaque année. Dans le cas contraire, le propriétaire peut résilier le contrat de location.
Chaque colocataire peut obtenir une aide au logement pour la part de loyer dont il est redevable, s’il remplit les conditions pour y avoir droit.
Chaque colocataire doit faire sa propre demande à la Caf ou la MSA .
La colocation sera redevable d’une taxe d’habitation si le logement est loué le 1er janvier.
La taxe est établie au nom d’un des colocataires.
La taxe d’habitation est à payer en novembre ou décembre.
-
la liste des dépenses communes et leur mode de répartition (taxe d’habitation, redevance télévision, …)
-
un règlement intérieur, avec par exemple les règles d’utilisation et d’entretien des pièces ou équipements communs (salle de bain, réfrigérateur, …)
Possibilité de rédiger un “pacte de colocation”
Les colocataires peuvent décider ensemble d’un pacte de colocation , document écrit qui décrit le fonctionnement de la colocation. Ce n’est pas une obligation.
Ce document peut notamment contenir :
Possibilité d’ouvrir un compte bancaire joint
Les colocataires peuvent ouvrir un compte joint de colocation. Ce n’est pas une obligation.
Il permet de faciliter la gestion des dépenses communes. Il doit être ouvert par au moins 2 colocataires.
Les cotitulaires sont responsables solidairement du compte. L’ouverture et la clôture du compte doivent être signées par tous les cotitulaires.
Le compte joint peut être transformé en compte indivis (comptes séparés) sur la demande d’un seul colocataire (lors de son départ par exemple).
Le compte joint peut être transformé en compte indivis (comptes séparés) à la demande de l’ensemble des titulaires du compte (à la fin de la colocation par exemple).
Chaque colocataire peut quitter le logement en donnant son préavis (ou congé ) au propriétaire pour sa partie privative. Il doit respecter des conditions de forme et de délai.
Après avoir remis les clés au propriétaire, le colocataire partant peut demander la restitution de son dépôt de garantie.
La colocation se poursuit avec les colocataires restant et le propriétaire peut choisir un nouveau colocataire, sans avoir à obtenir l’accord des autres colocataires.
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adresser à chaque colocataire son congé
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et respecter des conditions de forme et de délai
Le propriétaire doit :
- Colocation, sous-location, cession de bail, locataire décédé, abandon domicile
Source : Institut national de la consommation (INC) - Colocation avec un contrat unique
Source : Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) - Colocation avec plusieurs contrats
Source : Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) - Je vis en colocation ou en concubinage, qui doit payer la taxe d’habitation ?
Source : Ministère chargé des finances - Forme du contrat de bail : logement vide
Source : Legifrance - Forme du contrat de bail : logement meublé
Source : Legifrance - Action logement : aide pour le jeune salarié à trouver un logement en colocation
Source : Action logement
Comment faire si…
- Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 8-1
Colocation - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 7
Assurance pour compte des colocataires : article 7g - Décret du 30 mars 2016 fixant le montant maximal de la majoration de la prime annuelle d’assurance pour compte du locataire
- Décret n°2015-587 du 29 mai 2015 relatif aux contrats types de location de logement à usage de résidence principale