écologie, travaux

Restauration de la berge du Loir

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Dans les années 1960, la largeur du Loir au pont de l’Islette était d’un peu plus de 16 mètres contre 19 mètres aujourd’hui. Le Loir a rongé sa berge principale en rive sud, la rive nord étant partiellement maçonnée.

La plantation de peupliers, datant des années 1990, accentue le phénomène. Dotés d’un enracinement superficiel, ils maintiennent la couche supérieur du sol, mais laissent la rivière creuse par en dessous. De plus, ces peupliers fragilisés par le vent et les crues ont perdu plusieurs fois leurs branches.

Afin d’enrayer l’érosion du talus et de prévenir tout danger, la municipalité lance un projet de restauration et de revalorisation de la berge en 3 étapes (le long du Minotaure et du Dojo) :

  • Février 2025 : Abattage des peupliers et plantation des nouveaux arbres (saules blancs, aulnes glutineux et cyprès de Louisiane)
  • Mai/Juin 2025 : Réalisation d’une allée pour la promenade (voir projection ci-dessous)
  • Août/Septembre 2025 : Végétalisation complète (installation de boudins de coco pré plantés de salicaires, d’iris des marais, de guimauves, de laîches et de joncs).

Saules blancs, aulnes glutineux et cyprès de Louisiane

Ces arbres de cours d’eau ont un système racinaire dense et ramifié qui permettra de tenir les berges consolidées après suppression des peupliers.

Boudins de coco

Les techniques de génie végétal permettent de fixer naturellement les berges par l’installation de boudins de coco végétalisés, maintenus en place avant enracinement par un système de fascinage en pieux bois.